Peyronie's disease affects up to 9% of men and is often accompanied by pain and/or erectile dysfunction. It is characterized by an inflammatory process that is the grassroots of the subsequent fibrosis stage. There is an unmet need to evaluate its onset and progression. Among the newly proposed biomarkers of inflammation, authors developed a novel systemic immune-inflammation index (SII) based on lymphocyte, neutrophil, and platelet counts. Similarly, a recent study reported that a neutrophil-to-eosinophil ratio (NER) represents systemic inflammation.
A 49-patient group with Peyronie's disease as confronted with 50 well-matched for age and BMI controls. As laboratory evaluation of inflammation, SII, NER and the eosinophil to neutrophil ratio (ENR) were studied. As a likely risk factor for the presence of Peyronie's disease, a higher prevalence of hypercholesterolemia, hyperglycemia and hypertension was discovered in the patients compared to controls. A significant difference was found in the median values of the NER between the two selected groups, i.e., 32.5 versus 17.3 (p = 0.0021). As expected, also ENR was significantly different. The receiver operating characteristic curves for SII, ENR and NER were 0.55, 0.32 and 0.67, respectively, highlighting the best performance of NER. The cut-off for NER was 12.1, according to the Youden test.
According to our results, any evaluation of circulating eosinophil, evaluated as NER, beyond being a signature of immuno-inflammatory response, help assess tissue homeostasis, since eosinophils are now considered multifunctional leukocytes and give a picture of the inflammatory process and repair process belonging to Peyronie's disease.
RéSUMé: CONTEXTE: La maladie de La Peyronie touche jusqu’à 9% des hommes et s’accompagne souvent de douleurs et/ou de dysfonction érectile. Elle se caractérise par un processus inflammatoire qui est. à la base de l’étape de fibrose ultérieure. Il existe un besoin non satisfait d’en évaluer son apparition et sa progression. Parmi les biomarqueurs de l’inflammation nouvellement proposés, les auteurs ont développé un nouvel indice d’inflammation immunitaire systémique (SII) basé sur le nombre de lymphocytes, de neutrophiles et de plaquettes. De même, une étude récente a rapporté qu’un rapport neutrophiles/éosinophiles (NER) représente une inflammation systémique. RéSULTATS: Un groupe de 49 patients atteints de la maladie de La Peyronie a été confronté à 50 témoins étroitement appariés sur l’âge et l’IMC. Dans le cadre de l’évaluation de l’inflammation au laboratoire, le SII, le NER et le rapport éosinophiles/neutrophiles (ENR) ont été étudiés. En tant que facteur de risque probable de la présence de la maladie de La Peyronie, une prévalence plus élevée d’hypercholestérolémie, d’hyperglycémie et d’hypertension a été découverte chez les patients par rapport aux témoins. Une différence significative a été constatée pour les valeurs médianes du NER entre les deux groupes sélectionnés, c’est-à-dire 32,5 contre 17,3 (p = 0,0021). Comme on pouvait s’y attendre, le ERN était également significativement différent. Les courbes caractéristiques de fonctionnement du récepteur pour le SII, l’ENR et le NER étaient respectivement de 0,55, 0,32 et 0,67, ce qui met en évidence les meilleures performances du NER. Le seuil pour le NER était de 12,1 (test de Youden). CONCLUSIONS: D’après nos résultats, toute évaluation de l’éosinophilie circulante, sous la forme NER, au-delà d’être une signature de la réponse immuno-inflammatoire, permet d’évaluer l’homéostasie tissulaire, puisque les éosinophiles sont maintenant considérés comme étant des leucocytes multifonctionnels, et donne une image du processus inflammatoire et du processus de réparation appartenant à la maladie de La Peyronie. MOTS-CLéS: Maladie de La Peyronie Rapport Neutrophiles/Eosinophiles Rapport Eosinophiles/Neutrophiles Indice d’Inflammation immunitaire systémique Réponse Immuno-inflammatoire.
Basic and clinical andrology. 2023 Dec 19*** epublish ***
Felice Crocetto, Ciro Imbimbo, Biagio Barone, Davide Turchino, Umberto Marcello Bracale, Antonio Peluso, Marco Panagrosso, Alfonso Falcone, Benito Fabio Mirto, Luigi De Luca, Enrico Sicignano, Francesco Del Giudice, Gian Maria Busetto, Giuseppe Lucarelli, Gaetano Giampaglia, Celeste Manfredi, Matteo Ferro, Giovanni Tarantino
Department of Neurosciences, Reproductive Sciences and Odontostomatology, University of Naples "Federico II", 80131, Naples, Italy., Division of Urology, Department of Surgical Sciences, AORN Sant'Anna e San Sebastiano, 81100, Caserta, Italy. ., Department of Public Health, Vascular Surgery Unit, University of Naples Federico II, 80131, Naples, Italy., Division of Urology, AORN "Antonio Cardarelli", Naples, Italy., Department of Maternal Infant and Urologic Sciences, Policlinico Umberto I Hospital, "Sapienza" University of Rome, 00161, Rome, Italy., Department of Urology and Organ Transplantation, University of Foggia, 71122, Foggia, Italy., Urology, Andrology and Kidney Transplantation Unit, Department of Emergency and Organ Transplantation, University of Bari, 70124, Bari, Italy., Department of Urology, IEO, European Institute of Oncology IRCCS, 20141, Milan, Italy., Department of Clinical Medicine and Surgery, Federico II Medical School of Naples, Naples, Italy.